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La Casbah d’Alger est un type unique de médina, elle érigée sur l’un des plus beaux sites côtiers de la Méditerranée, surplombant la mer où un comptoir carthaginois a été établi au 4ème siècle avant JC. La citadelle existe toujours malgré le laisser aller des autorités, les vieilles mosquées et les palais de style ottoman sont toujours là témoins de cet glorieuse ère .

Dar Khedaoudj El Aâmia : Plus connu sous l’appellation de « Dar El Bakri » ou « palais de Khedaoudj El Aâmia », le palais de la princesse Khadidja est un monument historique érigé en 1570 dans la Basse Casbah. Incontestablement, l’édifice est parmi les plus importants et les plus beaux sites patrimoniaux et culturels qui existent encore dans la.

Dar Aziza :Dar Aziza se situe dans la basse Casbah plus précisément dans le quartier Souk-el-Djemâa,en face de la mosquée Ketchaoua, cette demeure fut construite au XVI siècle, elle tient son nom de la princesse Aziza, la fille du Dey. Fondée entre 1552 et 1556, elle fût ravagée par l’incendie du 20 Juin 1844. Dernier témoin de l’ensemble de la Djenina elle fut classée en 1887, et a subi des travaux de réhabilitation en 1989.
Propriété de la fille du dey puis résidence du Dey pour devenir 1er siège de la régence à l’époque turque, elle a abrité le siège de l’agence Nationale d’archéologie actuellement elle est le siège de l’office de gestion et d’exploitation des biens Culturels protégés.

Dar-El-Hamra:  «Dar Mami Arnaout», se situe dans la basse Casbah, au niveau de la place de la régence, bordant la rue Mohamed Bouras (Zenqat Ain el Hamra).
Construite par le Dey Hussein en 1818, elle a subi une succession de transformations dues notamment à son aménagement en hôtel du directeur des fortifications puis aux élargissements des voies à l’époque coloniale, utilisée par la suite comme habitation et enfin siège de l’OFIRAC. Elle fut classée en 1887. Elle a subi de légers travaux en 1986 et des travaux de restauration suite au séisme de 2003. Ce palais abritera le Centre National de Recherche en Archéologie.

Dar Mustapha Pacha : se situe dans la basse Casbah, dans le quartier Souk-el-Djemâa, bordant la rue des frères Mecheri. Ce palais constitue une richesse architecturale exceptionnelle.
Il fut édifié en 1798 pour le Dey Mustapha Pacha, il fut ensuite la demeure du général Trobriant, puis converti en 1863 en bibliothèque nationale jusqu’en 1948 pour devenir à l’indépendance le siège de plusieurs organisations. Classée le 30 Mars1887, il a fait objet d’une restauration pour devenir le futur musée de la miniature, de l’enluminure et de la calligraphie.
Vous y entrez par la porte principale, ornée de clous en bronze et surmontée d’un magnifique auvent en bois de cèdre sculpté. Les murs sont habillés de plus de 500 000 carreaux de faïence italienne et hollandaise – la majorité d’entre eux vient de Delft, aux Pays-Bas. C’est par la sqifa aux bancs de marbre que vous pénétrez dans le patio, puis accédez aux étages.

 

Bastion 23/palais des Rais : Le Palais des Raïs (Bastion 23) compte parmi les plus importants monuments historiques de la ville d’Alger et représente l’un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Médina d’El Djazaïr (Casbah) jusqu’à la mer à l’époque ottomane (16e/19e siècle). Le Palais des Raïs (Bastion 23), partie intégrante de la Médina d’El Djazaïr (Casbah), est détaché, voire même, isolé de son environnement traditionnel suite aux différents bouleversements et restructurations qu’a subis la Casbah à l’époque française. Ce n’est qu’en 1909 que le Bastion 23 est classé Monument Historique sous l’appellation « Groupe de maisons mauresques » pour l’intérêt architectural qu’il représentait d’une part, et comme dernier quartier (houma) de la basse Casbah d’autre part.

 

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